Dépistage et prise en charge de la maladie de Parkinson

Cette formation s’articule autour de 5 modules. Dans un premier temps, nous nous pencherons sur la maladie de Parkinson en soi. Après avoir revu les descriptions cliniques à travers les âges, nous nous intéresserons plus précisément sur la prévalence de la maladie et sur les quatre signes cardinaux qui la compose. Nous étudierons aussi les critères positifs de la maladie qui permettent au praticien d’orienter son diagnostic sur la base de la clinique. Une fois les manifestations cliniques décrites, nous verrons les mécanismes physiopathologiques qui expliquent cette symptomatologie ainsi que son évolution. Cela nous permettra aussi de repérer plus facilement les signes précurseurs ainsi que les facteurs de risques mis en cause. Enfin dans ce premier chapitre, nous terminerons sur les diagnostics différentiels les plus susceptibles d’induire en erreur les professionnels de santé. Dans un deuxième temps, les traitements médicamenteux utilisés pour traiter la maladie de Parkinson sont passés en revue. Les 6 familles y sont vues en détail, avec leur modalité d’action, les produits autorisés sur le marché français ainsi que leurs principaux effets secondaires, leur mode d’administration et la surveillance liée à leur utilisation. En fin de chapitre, nous verrons aussi les traitements associés qui s’appuie, non sur les processus physiopathologique, mais sur la prise en charge symptomatique des 4 plus importants désagréments subis par les patients. Dans notre troisième partie, nous nous préoccuperons des traitements non médicamenteux en commençant par le traitement chirurgical avec ses grands principes et les indications. Après nous aborderons plus spécifiquement la prise en charge multidisciplinaire autour du patient avec la rééducation fonctionnelle, la prise en charge nutritionnelle et en particulier les restrictions alimentaires. Ensuite nous verrons l’intérêt de l’ergothérapie dans le maintien de l’autonomie, après nous exploiterons la prise en charge orthophonique dans les troubles du langage, de la déglutition et de la graphie. Enfin, nous parlerons des bénéfices possibles de la cure thermale pour les patients. En quatrième module, nous nous pencherons sur la reconnaissance des troubles ainsi que les aides sociales et juridiques dont le patient peut bénéficier. Ainsi, nous exploiterons d’abord le plan gouvernemental des maladies neurologiques 2014-2019 selon ses quatre axes, puis les critères de la reconnaissance en maladie professionnelle pour un certain nombre de patients. Ensuite, nous verrons les aides matérielles et médicales possibles pour accompagner le sujet Parkinsonien et l’aménagement du domicile. L’importance des réseaux associatifs et leur aide seront développés. En dernier, nous nous pencherons plus précisément sur le dispositif juridique destiné à garantir l’intérêt des personnes atteintes. Dans la dernière partie, nous verrons la gestion quotidienne de la maladie et de ses manifestations. En premier lieu, c’est le choc de l’annonce diagnostic qui sera détaillé tant du point de vue du patient et de ses proches que du point du vue du soignant. Nous étudierons après la difficulté des périodes « off » et de deux mécanismes qui les sous-tendent. Ensuite, c’est les problèmes liés à la sexualité, la douleur, les troubles urologiques qui seront vus avec leurs différentes formes. En fin de partie nous nous pencherons plus spécifiquement sur les troubles neuropsychiatriques et les troubles du sommeil qui évoluent avec l’avancée de la maladie et qui retentissent de plus en plus lourdement sur le quotidien.